Ciel, Bruxelles ! « La fin de l’euro » est inévitable…

… si d’autres nations vitales pour l’Union européenne décident de la quitter. Le militant du Frexit Charles-Henri Gallois émet un avertissement sévère envers l’Union européenne à propos du futur de l’euro.

Traduction du Daily Express, le 18 octobre 2020
Auteur : Gerrard Kaonga

LE MILITANT du Frexit Charles-Henri Gallois a prédit la fin de l’euro si deux pays clés essaient de quitter l’Union européenne ou cessent d’utiliser cette monnaie. Lors d’une interview avec Express.co.uk, M. Gallois a maintenu que la France et l’Italie pourrait causer la mort de l’euro. Si les deux pays décidaient de quitter le bloc européen, cela signifierait qu’ils n’en utiliseraient plus la monnaie.

Ceci pourrait causer une crise majeure à Bruxelles, selon M. Gallois. Il s’explique :

« Je pense que globalement la France et l’Italie sont les plus grandes économies à utiliser l’euro. Si l’un des deux pays décident de l’abandonner, cela signifierait sa disparition, pour la première fois, d’un État. Et il disparaîtrait complètement si la France et l’Italie quittent ensemble l’Union européenne. »

M. Gallois a également noté les répercussions que cela pourrait avoir sur le reste de l’Union européenne. « Perdre l’Italie et la France deviendrait pour elle une crise plus profonde encore. Mais je pense que c’est une bonne chose, c’est une bonne chose pour les pays européens. »

« Nous aimons l’Europe, mais pas l’Union européenne. »

Le militant du Frexit a également réfléchi à la mauvaise réputation que les Frexiteurs et les Brexiteurs ont récoltée.

« Les gens disent que les partisans de Brexit et du Frexit sont des nationalistes. Ce n’est pas le cas, nous aimons l’Europe mais pas l’Union européenne. Nous montrons qu’une Europe peut exister libérée de l’Union européenne. Je pense qu’il est important de souligner qu’il existait une coopération internationale avant l’Union européenne et qu’il existera une coopération internationale entre pays européens après. »

Pour M. Gallois, le succès du Brexit mettrait à l’avenir la pression sur l’Union européenne. Selon lui, la détermination dont fait preuve la Grande-Bretagne à tirer le meilleur du Brexit pourrait ouvrir la voie à d’autres pays qui envisagent également de quitter l’Union européenne.

M. Gallois affirme que l’Union européenne a voulu faire croire que la quitter est une tâche difficile pour dissuader d’autres pays de le faire.

Cependant, il dit qu’une réussite du Royaume-Uni plusieurs années après son départ du bloc pourrait inspirer d’autres nations à faire de même.

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