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Élargissement de l’UE aux Balkans : la Commission nage en plein délire
LA PRÉSIDENTE de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, achève aujourd’hui une tournée dans les Balkans. Avec un objectif clair, assené dès l’ouverture : l’Albanie, la Macédoine du Nord , le Kosovo, le Monténégro, la Serbie et la Bosnie-Herzégovine ont vocation à entrer dans l’UE le plus tôt possible.
Elle a multiplié sur Twitter les déclarations péremptoires à ce sujet.
Cet élargissement à marche forcée est aussi scandaleux que délirant et inquiétant.
Scandaleux, parce que, une nouvelle fois, aucun des peuples des pays membres actuels de l’UE ne sera consulté. Ils ne l’avaient pas été ni en 2004, ni en 2008, ni en 2013 lors des précédents élargissements à l’est. La Commission agit sans mandat, comme un empire ajoutant des contrées à sa collection.
Délirant, parce que l’indépendance du Kosovo n’est même pas reconnue par l’ONU, ni par l’Espagne, ni par la Grèce, membres pourtant de l’UE, ni encore par la Serbie ! Serbie qui du reste est un allié historique de la Russie, adversaire désignée de l’UE !
Bref, cette manœuvre abracadabrante est l’indice que les eurocrates sont aux abois. C’est une fuite en avant qui ne doit plus tromper personne sur le degré de déliquescence de l’Union européenne. Qui peut croire que celle-ci gagne à « échanger » le Royaume-Uni contre des pays qui ont encore d’énormes problèmes structurels à régler?
Cet élargissement présente un très grand danger pour les Français. De quoi parlons-nous ?
De six pays pauvres voire très pauvres, et pour certains fortement minés par le crime et la corruption.
Les intégrer dans le Marché unique serait une calamité pour les travailleurs français. Le salaire minimal est de 170 euros au Kosovo, contre 1 539 euros en France. Un rapport de un à neuf. Pour le salaire moyen, ce rapport est de un à sept. La pression à la baisse que ces pays vont exercer sur les salariés français est prodigieuse. Que ce soit par des délocalisations vers ces pays, ou plus sûrement par la venue en masse de travailleurs détachés originaires de ces pays, la concurrence qu’ils exerceront dans les secteurs d’activité les plus faiblement rémunérés ou soumis à tension vont encore aggraver la situation des travailleurs français.
Les intégrer dans Schengen serait une calamité pour la sûreté des Français. Cette région est la plaque tournante de trafics en tous genres : drogues, armes, prostitués, organes mêmes. La mafia albanaise en particulier est redoutable et n’attend que cette occasion pour accroître encore son implantation chez nous.
Ajoutons que ces pays sont la voie d’accès privilégiée des migrations clandestines et le terrain de prédilection des passeurs de migrants.
En réalité, une fois de plus, le seul pays qui tirerait bénéfice de cet élargissement serait l’Allemagne. Son influence est historique dans cette région. Son industrie pourra y délocaliser la partie de sa production à plus faible valeur ajoutée, ou faire immigrer chez elle une main-d’œuvre à très bas coût. Et cela lui gagnera de nouveaux votes en sa faveur lors des discussions en Conseil, puisque ces pays seront ses clients.
Il est donc vital pour la France que cet élargissement n’ait pas lieu. Malgré cet enjeu de taille, l’Élysée n’a toujours pas réagi. Il est à craindre que, tout à sa foi européiste et à la campagne pour sa réélection, le président Macron acquiesce en silence à ce nouvel abandon des Français.
Génération Frexit s’oppose catégoriquement à cet élargissement suicidaire. Nous exigeons au contraire que les Français soient consultés par référendum sur leur volonté ou non de continuer à appartenir à l’Union européenne, dont le caractère délirant ne peut plus guère être nié. C’est la raison pour laquelle nous appelons tout le monde à signer la pétition lancée à cette fin : referendum-ue.org.
Reprenons le contrôle !
Génération Frexit
Nous invitons à écouter aussi à ce sujet la vidéo de Charles-Henri Gallois, président de Génération Frexit.
Pour consulter ce communiqué hors ligne, télécharger le PDF :