Julian Assange doit recouvrer sa liberté !

Julian Assange est plus qu’un prisonnier politique, il est un symbole, une sorte d’Andreï Sakharov de l’Occident, et, comme tel, il doit recouvrer sa liberté.

FONDATEUR de Wikileaks, Julian Assange a permis la révélation de milliers d’informations, en particulier sur les guerres illégales des États-Unis et les crimes commis par eux à ces occasions. Il a arraché le masque de l’impérialisme américain, et c’est ce que celui-ci veut lui faire payer. Il a montré que derrière les mots officiels se cachait le mensonge d’État. Il a rendu aux peuples du monde un immense service.

Pour le faire tomber tout à été essayé, jusqu’à ces accusations opportunes de viol, aujourd’hui rétractées.

Il a été traqué et espionné jusque dans l’ambassade d’Équateur où il s’était réfugié. Arrêté et détenu dans une prison anglaise, dans des conditions dénoncées par l’ONU comme de la torture, il est aujourd’hui en danger de mourir, ou de sombrer dans la folie.

C’est dans ces conditions affreuses qu’une juge britannique a décidé de rejeter la demande d’extradition dont il était l’objet de la part du gouvernement américain, au motif non de son engagement politique, mais du risque de suicide que sa détention aux États-Unis lui ferait courir. Cependant, sa remise en liberté conditionnelle a été aussitôt refusée. Alors que le Mexique proposait déjà de lui donner l’asile.

Ces décisions interviennent alors que le Brexit vient de se réaliser.

Certes, le Royaume-Uni possède de solides traditions démocratiques et l’indépendance de la justice n’y est pas un vain mot. Mais, tout de même, des affaires récentes, à commencer par celle impliquant l’ancien espion russe Sergueï Skripal, ont montré l’alignement de notre voisin sur les positions des services secrets états-uniens, en dépit des faits.

La décision de la justice britannique peut donc s’analyser au regard d’une indépendance retrouvée mais incomplète :

— le Brexit permet de respecter les principes élémentaires de la justice internationale qui veut que l’extradition soit refusée lorsque celle-ci menacerait la vie du prisonnier, ce qui est manifestement le cas au vu du fonctionnement carcéral outre-Atlantique.

— Pourtant Julian Assange reste en prison ! C’est que le Royaume-Uni est encore dans l’OTAN, et subit donc une autre forme de tutelle dont il ne s’est pas affranchi. Tutelle aux effets idéologiques majeurs qui pèsent sur l’esprit des juges, comme sur celui des dirigeants britanniques. Julian Assange n’est donc pas reconnu comme un prisonnier politique, ou un lanceur d’alerte, mais comme un espion de l’Occident otanien, un danger pour le règne de l’impérialisme anglo-saxon.

C’est pourquoi tous les défenseurs des libertés dans le monde doivent exiger et combattre pour la libération sans condition de Julian Assange. Tous les gouvernements démocratiques et non inféodés à Washington doivent lui proposer l’asile politique. Tous les partisans de la souveraineté populaire sont solidaires de Julian Assange, ou trahissent leur cause.

Tous les citoyens américains et occidentaux doivent aussi exiger cette libération car, après les États-Unis, d’autres puissances visant elles aussi à l’hégémonie entrent en scène et s’attaquent déjà, chez elles, aux lanceurs d’alerte. Avant de le faire partout dans le monde. Donc contre nous demain.

Libérer Julian Assange serait montrer à la face du monde que la démocratie peut l’emporter sur les forces de la terreur.

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