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Le terrifiant programme de l’UE mis à nu par un homme politique français : « Ils nous ont ignorés aussi ! »
Traduction du Daily Express, le 7 septembre 2020
Auteur : Martina Bet
DANS UNE interview exclusive pour Express.co.uk, l’éminent eurosceptique français dit : « Pour moi, la campagne du Brexit Party fut incroyable. C’était une guerre pour que les nations européennes reprennent le contrôle. Ce que nous voulons faire, c’est aider les Français à obtenir un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne et faire campagne pour le Frexit lors de ce référendum. »
M. Gallois semble comprendre les difficultés auxquelles la Grande-Bretagne a fait face après le référendum. Cependant, il en fait porter la responsabilité aux personnes qui n’ont pas voulu accepter le résultat, tout en exposant une vérité stupéfiante à propos de Bruxelles.
« Theresa May faisait partie des Remainers, affirme-t-il, donc elle n’a pas négocié pour la sortie. Ce qu’elle a proposé était un mauvais accord lors de mauvaises négociations. Les perdants n’ont pas voulu accepter leur échec, c’est aussi simple que ça. »
« Si c’est un Oui, nous dirons “Allons-y”, si c’est un Non, nous dirons “On continue”. »
M. Gallois ajoute : « Nous avons vu que c’est toujours le cas dans l’UE. C’était la même chose en France en 2005. Nous avons voté contre la Constitution européenne, mais ils ont ignoré notre vote. Ils ont simplement rebaptisé leur affaire “traité de Lisbonne”. L’UE n’accepte pas le résultat d’élections si elles ne tournent pas dans le sens vers lequel l’UE veut qu’elles tournent. »
Le 29 mai 2005, la France a tenu un référendum pour décider si elle devait ratifier ladite Constitution.
Avant le vote, l’ex-président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui était à l’époque le ministre des Finances du Luxembourg et le président de l’Eurogroupe, a admis qu’il aurait ignoré le résultat s’il n’avait pas correspondu à celui qu’il espérait. Il a déclaré : « Si c’est un Oui, nous dirons “Allons-y”, si c’est un Non, nous dirons “On continue”. »
À la suite des votes en faveur du Non en France et aux Pays-Bas, M. Juncker a également soutenu que, en réalité, les votants s’étaient exprimés pour une intégration européenne plus profonde. Ses remarques ont été perçues comme un outrage par les eurosceptiques, qui ont suggéré que l’élite européenne était dans le déni face à l’hostilité publique envers le bloc européen.
« Ont-ils fait machine arrière ? Non, ils ont rebaptisé ça “traité de Lisbonne”. »
Finalement, tout comme l’avait prédit le président de la Commission européenne, les eurocrates ont ignoré les résultats d’un vote aussi populaire et la Constitution européenne fut renommée « traité de Lisbonne » avant de passer en 2007.
C’est alors que l’ex-leader de UKIP Nigel Farage a déclaré que ce fut le moment où il a perdu foi dans l’Union européenne et a commencé à la détester.
Dans son show de la LBC, M. Farage a dit : « En 2005, l’Union européenne a produit sa propre Constitution. Le premier plan, le premier véritable aveu qu’ils n’étaient pas en train de construire une simple zone de libre-échange, mais un État, et ils l’ont envoyé au référendum. Les Français l’ont rejeté, les Néerlandais l’ont rejeté et bien d’autres peuples, s’ils en avaient eu la possibilité, l’auraient rejeté. Et qu’a fait l’UE ? A-t-elle appris sa leçon ? A-t-elle dit : “Eh bien, il est clair que les citoyens ne veulent pas d’un État avec un drapeau, un hymne et une armée. ?” Ont-ils fait machine arrière ? Non, ils ont rebaptisé ça “traité de Lisbonne”. Ils l’ont passé en force sans donner aux Français et aux Néerlandais une autre option. Les Irlandais avaient voté contre mais on les a fait voter à nouveau. Dès cet instant, j’ai été l’ennemi du projet tout entier. »