NON à une France hors de contrôle !

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Près de 5 000 véhicules et 1 000 bâtiments ont été incendiés en une semaine de violences.

LA MORT de Nahel, adolescent franco-algérien de 17 ans, survenue le 27 juin lors d’un contrôle routier par la police nationale, a fait basculer la France dans un chaos épouvantable. Des hordes de jeunes gens issus de l’immigration, prenant prétexte de réclamer justice pour la victime et de demander réparation, ont mis à sac six nuits durant leurs quartiers et les centres-villes. Notons que le phénomène se poursuit vraisemblablement à bas bruit, une forme de censure des réseaux sociaux semblant avoir été mise en place par le gouvernement.

Des scènes de pillage de magasins, d’émeutes urbaines, de dégradations, d’incendies de véhicules et de bâtiments publics et privés se sont multipliées, dont les réseaux sociaux se sont largement faits l’écho. Des centaines et des centaines de tirs de mortier de feux d’artifice ont retenti dans la plupart des cités de France. Des coups de fusil aussi. Des armureries ont d’ailleurs été dévalisées, ce qui laisse présager le pire pour les jours à venir. Dans la nuit de samedi à dimanche, le domicile du maire de l’Haÿ-les-Roses, en région parisienne, a été la cible d’un véhicule incendiaire. Sa famille a été pris pour cible, et sa femme a été blessée dans la fuite des assaillants. Nous en sommes donc désormais au stade des tentatives d’assassinat.

Comme la grande majorité des Français, Génération Frexit éprouve un sentiment d’effroi au spectacle de ces débordements de sauvagerie. Nous condamnons ces violences avec la plus grande sévérité et appelons l’État à agir avec toute la fermeté requise pour y mettre un terme et pour faire en sorte que cela ne se reproduise plus.

Macron, ou le chaos

Certaines villes (Lyon, Marseille, Grenoble) ont été le théâtre d’épisode dignes d’une guerre civile. C’est du jamais vu dans l’histoire récente, en temps de paix. La mobilisation de 45 000 membres des forces de l’ordre n’est pas parvenue à juguler le phénomène, qui implique souvent des mineurs, parfois de moins de quinze ans. Le bilan des arrestations (570) est risible au regard du nombre des délinquants, de la gravité de leurs actes et des coûts qu’ils entraînent (déjà chiffrées à un milliard). Par bonheur, et par miracle, on ne déplore presque aucun mort. Mais pour combien de temps encore ?

Le gouvernement, une fois de plus, est complètement dépassé. Les mots hâtifs du président Macron, qui a qualifié « d’inexcusable » le tir du policer, s’immisçant imprudemment dans le processus judiciaire, a paru justifier par avance les débordements que nous vivons et attiser le vandalisme des émeutiers. Certes, il hérite d’une situation sociale et démographique déplorable, conséquence d’un abandon intégral de certains quartiers des villes françaises par les gouvernements européistes successifs, par lâcheté autant que par idéologie. Mais on ne peut s’empêcher de rapporter la situation actuelle à la menace voilée qu’il avait adressée au peuple français avant le second tour de l’élection de 2022 : « Ce sera moi ou le chaos ! »

Eh bien ! Comme nous l’avions anticipé, nous avons Macron et nous avons le chaos ! Lequel Macron est depuis le début du soulèvement d’une discrétion à laquelle il ne nous a pas habitués. Après avoir jeté en pâture l’agent de police, il a accusé les réseaux sociaux et les jeux vidéos d’être les causes premières de cet élan de violence débridée : voilà donc toute la foudre que Jupiter est capable de faire tonner…

La France livrée aux pillards n’a d’autre réponse à offrir à ceux qui s’y adonnent qu’une ferme et juste répression.

La prise de conscience, pour certains, est brutale. Les Français s’aperçoivent qu’ils partagent leur territoire avec une population qui, elle, ne partage aucune valeur avec eux. La République, c’est-à-dire « les affaires communes », ne signifie rien pour eux. Les appels au calme et à l’apaisement au nom du « vivre-ensemble » paraissent donc dérisoires et puérils. Ils supposent une écoute et une attention qui n’existent pas. La France livrée aux pillards n’a au reste d’autre réponse à offrir à ceux qui s’y adonnent qu’une ferme et juste répression. Il y va de la crédibilité de l’État, de la paix civile et de l’honneur national. Il n’est pas tolérable que quelques bandes de voyous mettent un pays entier à l’amende.

Dans l’immédiat, reprendre le contrôle du terrain et juguler cette violence est la première urgence. La sûreté des biens et des personnes doit être assurée pour tous les Français. Rappelons que les classes populaires des quartiers d’où proviennent les émeutiers sont les premières victimes, et de loin, de ces accès de sauvagerie. Cela rend d’autant plus odieux les refus irresponsables de la part de la gauche à les condamner. Cette gauche anti-peuple, enivrée de son discours pseudo-révolutionnaire, se fait ainsi, par un cynique opportunisme électoral, le complice de comportements haineux dont les coûts incomberont une fois de plus à la communauté nationale tout entière. Les Français sauront s’en souvenir.

Contrairement à un mensonge propagé par la gauche, et particulièrement par La France insoumise, ces émeutes ne sont nullement politiques. Ce sont des actes de pillage et de violence gratuite dont les motivations premières ne sont pas même dissimulées par ceux qui s’en rendent coupables. L’avidité, l’appât du gain, un sentiment de toute-puissance et la jouissance narcissique de celle-ci, une éclipse de toute inhibition sociale et morale, un goût assumé pour la destruction sont les moteurs principaux, pour ne pas dire exclusifs, de cette insurrection sauvage et haineuse. Les émeutiers sont en grande partie encouragés par la certitude de l’impunité que leur confèrent leur nombre, leur anonymat et un déplorable laxisme éducatif et judiciaire dont nous payons collectivement le prix aujourd’hui.

Ordre, justice, éducation

Ne nous laissons pas aveugler par des parallèles trompeurs avec les récentes mobilisations contre la réforme des retraites, desquelles les jeunes de banlieue étaient généralement absents, ni avec les Gilets jaunes, lesquels ont subi une répression largement disproportionnée. Les revendications politiques dans ces deux cas étaient parfaitement explicites, et, nous le soulignons, parfaitement justes.

L’ordre, par conséquent, doit prévaloir. Ou bien il faut renoncer à tout État de droit et accepter de livrer la France à la loi du plus fort, à la logique du ressentiment et aux vengeances privées, qui ne pourront manquer de s’ensuivre. Les émeutiers doivent être interpellés et déférés rapidement devant la justice afin d’être mis devant leur responsabilité civile et pénale, ainsi que leurs parents, lorsque les auteurs de vandalisme sont mineurs. La République n’a pas à tolérer des conduites insociales ni à compenser l’absentéisme calamiteux de parents déficients. Tous les moyens légaux doivent être déployés à cette fin. Ce phénomène exceptionnel exigera peut-être des procédures exceptionnelles : saisie des allocations versées aux familles, créations de centres éducatifs spéciaux, travaux d’intérêt général, etc. L’appui des réseaux sociaux sera requise, afin d’établir l’identité des délinquants.

La justice, par ailleurs, doit être rendue. Le meurtre du jeune Nahel est un drame terrifiant, qui remet en question le fonctionnement des interpellations routières et de la police en général. L’émotion naturelle et légitime qu’il suscite ne doit cependant pas occulter les conditions dans lesquelles il s’est produit et les suites immédiates qu’il a eues. Le jeune Nahel, qui n’avait pas l’âge requis pour conduire, était de surcroît en état manifeste d’infraction, au bord d’un véhicule suspect, qui pouvait laisser présager une appartenance au crime organisé. Le policier responsable du coup de feu mortel a été placé en garde à vue le jour même et a été mis en détention préventive moins de trois jours après les faits. Une enquête a été ouverte aussitôt. Le processus légal est donc réactif, et le plus sage est de le laisser suivre son cours jusqu’au verdict final.

Puisque nul n’est censé ignorer la loi, nul ne doit ignorer ce qu’il risque en la violant délibérément.

Malheureusement il est à redouter que celui-ci soit affecté par la situation actuelle. Une condamnation du policier pourra être perçue comme un résultat de la peur de la justice devant la perspective de nouvelles flambées de violences, et partant, comme un encouragement à réitérer celles-ci aux prochaines tensions entre police et population de banlieue. Cela aura aussi un effet démobilisateur sur les agents de police, qui se refuseront à user de leurs armes, eu égard aux conséquences explosives que pourraient avoir une utilisation meurtrière de celles-ci.

Mais un acquittement accroîtra le ressentiment et l’hostilité de la population de banlieue contre le système et les institutions, et risque de valider à ses yeux les accusations de racisme dont notre police fait injustement l’objet. Cela rendra encore plus difficile son travail auprès de ces populations.

Il faudra donc, quoi qu’il en soit, réformer en profondeur les procédures d’interventions des forces de l’ordre. Cela commencera par améliorer les protocoles d’intervention et de maintien de l’ordre et renforcer la formation des agents sur les cas d’emploi de leurs armes. Instruire la population sur ses droits et ses devoirs s’avère en parallèle indispensable afin que chacun sache quelle est la conduite à tenir en cas de contrôle ou d’arrestation. Puisque, si nul n’est censé ignorer la loi, nul ne doit ignorer ce qu’il risque en la violant délibérément.

Ces meutes de pillards sont les fruits du capitalisme mondialisé.

Viendra ensuite à tirer les enseignements politiques de cet épisode épouvantable. Le premier est de renouveler le constat d’échec complet de l’intégration des banlieues au reste de la société. Depuis les émeutes de 2005, entre 75 milliards d’euros ont été dépensés au gré de divers « plans banlieues », et tout cela en pure perte. Les raisons en sont multiples, et on ne peut en dresser ici la liste exhaustive.

On mentionnera toutefois en premier lieu l’impossibilité qu’il y a d’assurer l’insertion dans le corps national de populations déracinées, issus de l’immigration récente, et dont l’univers mental est complètement étranger à celui du reste des Français. Le profil de Nahel comme les réactions des émeutiers sont éloquentes à ce sujet. Affirmer comme ils le font « qu’ils auraient pu être Nahel » est reconnaître que conduire une grosse cylindrée de luxe sans permis en faisant fi de tout respect du Code de la route, comme des instructions des policiers, relève pour eux d’un comportement normal. Aucun Français ne peut se sentir solidaire d’un tel discours, qui témoigne d’un aveuglement vis-à-vis des principes de base de la légalité et de la vie en société comme vis-à-vis de la réalité matérielle des Français, lesquels ne conduisent pas des voitures de luxe à dix-sept ans, et n’aspirent pas à le faire.

Les propos, les comportements et les cibles des émeutiers, qui agissent comme ils le feraient livrés à eux-mêmes dans une cour de récréation, montrent que leur imaginaire est colonisé par des représentations toxiques des rapports humains que le spectacle déshumanisant de la société de consommation leur fournit à l’envi. Une fois de plus, le discours fantasmatique de la gauche qui croit voir en eux les auxiliaires de la révolution qui renversera le capitalisme se fracasse contre le mur du réel : ces meutes de pillards sont les fruits du capitalisme mondialisé. Ils en vénèrent les symboles et en réitèrent de façon sauvage les codes à leur échelle. Il ne faut espérer aucune prise de conscience anticapitaliste de leur côté, bien au contraire !

Il faut réinsérer de force dans le tissu national les quartiers en déshérence et les membres de la population qui sont en rupture avec lui.

C’est donc en premier lieu à une tâche titanesque de rééducation que la société française fait face. C’est elle qui, étroitement conjuguée à la fermeté judiciaire et au redressement industriel, doit occuper notre réflexion et mobiliser nos efforts. Il faut réinsérer de force dans le tissu national les quartiers en déshérence et les membres de la population qui sont en rupture avec lui, sous peine de voir se renouveler de plus en plus régulièrment ces épisodes de violence. Cela passera par la défense des honnêtes gens qui y vivent, qui représentent la majorité, auxquels il faut assurer la sécurité, et un avenir pour leurs enfants. Cela passera aussi par la répression systématique et implacable des délinquants et criminels qui pourrissent la vie des habitants des quartiers, et qui cherchent à les couper du reste du pays. Bref, cela passera par une reprise de contrôle générale des fondamentaux politiques.

Remettons la République au milieu de la cité !

Fin du laxisme judiciaire et de l’impunité

Durcissement des peines prévues et abolition du système d’aménagement et de remise des peines. Recrutement de personnel dans les tribunaux et adaptation des procédures pour faire face aux besoins.
Abaissement de la responsabilité pénale à 13 ans et construction de places de prison spécifiques.

Fin du laxisme éducatif

Soutien de la hiérarchie ministérielle aux professeurs de l’Éducation nationale.
Suspension du versement des allocations aux familles des mineurs délinquants ou absentéistes. Interdiction de l’utilisation des téléphones portables à l’intérieur des établissements scolaires.

Fin du laxisme migratoire

Application automatique des OQTF (obligation de quitter le territoire français).
Réduction drastique des flux d’immigration et expulsion systématique des étrangers délinquants (cela permettrait d’ores et déjà de libérer 18 769 places de prison).

Instruire les jeunes

Inculquer aux élèves le respect des institutions et les familiariser avec leur fonctionnement concret.
Organiser des visites pédagogiques de policiers et de magistrats dans les classes et dans les quartiers sensibles.
Valoriser publiquement la réussite scolaire, professionnelle, associative des personnes issues de l’immigration.

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