Hommage à Vincent Brousseau

J’ai eu l’immense tristesse de faire part au grand public ce dimanche du décès de Vincent Brousseau.

Quelques jours plus tard, j’ai toujours autant de mal à le réaliser. Il est parti si jeune et avec tant de choses à apporter encore à la France. En cas de sortie de l’euro, c’est une pièce maîtresse du camp souverainiste qui nous fera défaut.

Pour ceux qui ne le connaissaient pas, Vincent était un expert incontesté de l’euro avec près de 15 années passées à la Banque centrale européenne.

Vincent Brousseau Génération Frexit

Vincent Brousseau : un parcours engagé

Il a débuté sa vie professionnelle comme « trader » dans une grande banque de la place parisienne, spécialisé dans de complexes produits de taux d’intérêt à haute teneur en mathématiques, puis est passé par un marché à terme aujourd’hui disparu, le MATIF (Marché à terme des instruments financiers).

Il a rejoint la Banque centrale européenne en 1998. Il était alors pro Union européenne et pensait sincèrement que cette idée pouvait marcher et était inéluctable. L’euro était un moyen d’y parvenir.

C’est au contraire cette expérience à la BCE qui lui a fait comprendre que tant l’UE que l’euro ne pourraient jamais fonctionner. Une sorte de preuve par les faits. Il a commencé à douter après le référendum de 2005 puis il a vécu de plus en plus mal la contradiction entre ce qu’il pensait et les décisions prises par l’institution dont il était le salarié, et dont il estimait que non seulement elles conduisaient l’Europe à la ruine, mais encore qu’elles menaient notre pays, insidieusement mais inéluctablement, à sa disparition en tant qu’État-nation. C’est en 2010 qu’il a commencé à s’engager en sous-main en faveur du Frexit.

Il a par ailleurs été celui qui, à la Direction économique, a été le premier à attirer l’attention sur le désormais célèbre problème des déséquilibres « Target ». Il a aussi été l’un des premiers à signaler, en 2009, la manipulation des indices Libor/Euribor dans une publication (hors BCE) qui, sur le moment, passa inaperçue.

Grand patriote, il avait démissionné de son poste au département de la politique monétaire de la BCE en 2014 pour se lancer dans le combat du Frexit. Je l’ai dès lors côtoyé sans interruption jusqu’à cette tragédie.  

C’était quelqu’un qui se battait pour les idées et pas pour sa petite personne ou par ambition personnelle. Il a toujours fait ce qui lui semblait le plus juste.

Il était notre responsable des questions monétaires chez Génération Frexit. Il était l’un des membres fondateurs de ce jeune mouvement né en juillet 2020 et membre du Bureau exécutif.

Il était surtout une personne très attachante avec un immense humour. Je ne connais pas une personne l’ayant connu qui ne partage pas cette opinion.

Il était aussi quelqu’un de très généreux. Certains auront une dette éternelle envers lui. Ils se reconnaîtront.

C’est un homme extraordinaire qui nous quitte.

Charles-Henri GALLOIS,

président de Génération Frexit

50% de remise sur la boutique

*Pas de remise sur les livres

SIGNEZ LA PETITION POUR EXIGER UN REFERENDUM SUR NOTRE APPARTENANCE A L'UNION EUROPEENNE.

Génération Frexit est associé à la pétition nationale soutenue par de nombreuses personnalités pour exiger que soit organisé un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne.

Nous vous invitons à vous associer à cette démarche en signant la pétition et en la relayant autour de vous.

Merci pour votre aide