Accueil » Actualité Reprenons Le Contrôle ! » La féroce critique d’un homme politique français envers Theresa May : « Elle était dans le camp des Remainers ! »
La féroce critique d’un homme politique français envers Theresa May : « Elle était dans le camp des Remainers ! »
Traduction du Daily Express, le 5 septembre 2020
Auteur : Martina Bet
CHARLES-HENRI GALLOIS, qui a fait ses armes en France avec l’Union populaire républicaine, a lancé une nouvelle campagne, inspirée par le Brexit Party et Vote Leave. M. Gallois veut que la France reprenne le contrôle et quitte l’UE par le biais d’un référendum. Les couleurs et la typographie utilisées dans son nouveau mouvement Génération Frexit sont celles du Brexit Party.
Dans une interview exclusive avec Express.co.uk, l’éminent eurosceptique français dit : « Pour moi, la campagne du Brexit Party fut incroyable. C’était une guerre pour que les nations européennes reprennent le contrôle. Ce que nous voulons faire, c’est aider les Français à obtenir un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne et à faire campagne pour le Frexit lors de ce référendum. »
« Ce sont les Remainers qui ont refusé le résultat et ont essayé d’inverser le Brexit. »
Lorsque nous lui avons demandé s’il voulait ajouter un seuil supplémentaire, comme l’obligation d’une super-majorité pour éviter les impasses survenues en Grande-Bretagne, M. Gallois nous a indiqué qu’il s’y refusait. Le Français attribue à l’ancienne Première ministre Theresa May la responsabilité du chaos qui a succédé au référendum.
Il s’explique : « Je ne pense pas que la Grande-Bretagne s’est retrouvée divisée à cause d’un défaut de super-majorité. Le référendum est la base d’une démocratie et son résultat doit être accepté. Ce sont les Remainers qui ont refusé le résultat et ont essayé d’inverser le Brexit. Theresa May faisait partie des Remainers, donc elle n’a pas négocié pour la sortie. Ce qu’elle a proposé était un mauvais accord lors de mauvaises négociations. Les perdants n’ont pas voulu accepter leur échec, c’est aussi simple que ça. »
M. Gallois note : « Nous avons vu que c’est toujours le cas dans l’UE. C’était la même chose en France en 2005. Nous avons voté contre la Constitution européenne, mais ils ont ignoré notre vote. Ils ont simplement rebaptisé leur affaire le traité de Lisbonne. L’UE n’accepte pas le résultat d’élections si elles ne tournent pas dans le sens vers lequel l’UE veut qu’elles tournent. »
Mme May a démissionné de son poste de Premier ministre le 7 juin 2019.