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NON au passe vaccinal ! OUI à une politique souveraine à la hauteur de l’enjeu de santé publique !
D’ABORD, ce passe vaccinal est la négation frontale des promesses de ne pas faire de discrimination entre les Français que le gouvernement et le président Macron répétaient la main sur le cœur il y a huit mois. Il est donc la démonstration que la parole des dirigeants français ne vaut rien, ce qui est déjà en soi un ferment de ressentiment populaire et un nouveau coup de canif porté à la confiance des Français en leurs institutions. Les récentes injures de M. Macron, honteuses, accroissent et légitiment bien entendu cette défiance et cette colère.
Nous dénonçons ensuite la stratégie odieuse de M. Macron, qui consiste à faire porter la responsabilité de son échec à une frange de la population contre laquelle il cherche à dresser le reste des Français, dans un but électoral cynique. Diviser les Français et désigner des boucs émissaires pour masquer ses incohérences, ses mensonges et ses trahisons le range définitivement au rang d’un ennemi de la France et d’un adversaire de ses valeurs.
Au regard des promesses faites, l’échec de la stratégie du gouvernement est cinglant.
Ce passe vaccinal lève une question politique de la plus haute importance. La vaccination en soi n’est pas en cause : les vaccins ont montré leur efficacité dans la réduction drastique de la mortalité générale des gens touchés par le Covid-19.
Cependant, nous constatons que les vaccins ont une efficacité limitée pour contenir et réduire la pandémie. Ils offrent avant tout à l’heure actuelle une protection individuelle, et ne sont presque d’aucune utilité sur les contaminations et les transmissions du dernier variant connu (omicron). Ils ne permettent pas le retour à la « vie d’avant » qu’on nous avait annoncé. Les gestes barrières doivent être maintenus par tous, le télétravail et le port du masque sont rendus obligatoires. Enfin, leur durée d’action est très courte, et on nous annonce déjà qu’il faudra renouveler leur injection tous les trois ou six mois, avec, à chaque fois, une mise à jour du passe vaccinal. Au regard des promesses faites, l’échec de cette stratégie est cinglant.
Or le gouvernement a affirmé de longue date et à plusieurs reprises que son objectif était de « vivre avec le virus ». Qu’est-ce que cela peut bien signifier dans de telles circonstances ? Cela signifie que le passe vaccinal durera autant que durera l’existence de ce coronavirus, autrement dit peut-être plusieurs années.
Ce passe vaccinal fait peser un danger immense sur notre démocratie.
Cela signifie que le flicage généralisé des Français — et bien tous les Français, pas seulement ceux qui refusent la vaccination —, leur fichage, le contrôle quasi permanent de leurs déplacements se prolongera autant que le gouvernement le jugera bon. Bien entendu, ce précédent autorisera un futur gouvernement à rendre permanentes ces mesures liberticides présentées d’abord comme « provisoires ». Ce passe vaccinal fait peser un danger immense sur notre démocratie.
En deuxième lieu, cela signifie que le gouvernement n’envisage nullement de prendre les mesures qui s’imposent pour « vivre avec le virus » tout en préservant nos principes républicains et nos valeurs démocratiques.
Quelles sont ces mesures ?
1. Redonner à l’hôpital public les moyens de soigner les gens qui tombent malades, quel que soit leur statut vaccinal. Près de 18 000 lits d’hôpital ont été supprimés en France depuis 2017, dont 5700 en 2020. Tout cela en réponse aux pressions budgétaires de l’Union européenne.
2. Organiser la société en tenant compte de cette nouvelle contrainte qu’est le covid : mieux réglementer le télétravail ; encourager et financer l’aération mécanique des lieux de vie collectifs (bureaux, usine, salles de classe, transports, etc.).
3. Développer une grande industrie publique de la santé, depuis la recherche fondamentale en médecine et pharmacie jusqu’à la production et la distribution des thérapies.
4. Protéger notre pays de nouveaux variants et de nouveaux virus en contrôlant étroitement les arrivées aux frontières.
L’UE est la cause première de l’impasse policière où Macron cherche à enfermer les Français.
C’est là le minimum de ce que devrait faire un gouvernement conséquent et responsable. Cela implique bien évidemment de
— rompre avec les politiques néolibérales et l’austérité budgétaire qui handicapent notre santé publique et notre administration en général ;
— rompre avec l’Union européenne, qui impose ces politiques et interdit les monopoles publics ;
— rompre avec l’euro, qui rend trop coûteuse la relocalisation des industries de santé (matériel de base, médicaments) ;
— rompre avec les accords de Schengen, qui empêchent de reprendre le contrôle de nos frontières ;
— rompre enfin avec l’idéologie de la mondialisation, qui aveugle nos dirigeants et les réduit à l’impuissance.
Chacun a pu constater que l’Union européenne soutient d’ailleurs pleinement la politique de Macron. Cette étroite connexion n’est pas une coïncidence, puisque notre appartenance à l’UE est la cause première de l’impasse policière où Macron cherche à enfermer les Français.
Depuis le début de la crise, Génération Frexit appelle à reprendre le contrôle. Non au passe vaccinal, non à la fracture et à la ségrégation des Français, non à l’instauration d’une société de surveillance et de flicage permanents. Non à l’Union européenne qui encourage tout cela.
Génération Frexit