Prédiction du Frexit : l’Union européenne sera obligée de se soumettre…

… alors que la France s’inspire de la stratégie du Brexit. Le militant du Frexit Charles-Henri Gallois révèle comment la France peut utiliser une stratégie développée par le Brexit Party pour mettre la pression sur l’Union européenne.

Traduction du Daily Express, le 22 octobre 2021
Auteur : Gerrard Kaonga

LE CHAMPION du Frexit Charles-Henri Gallois a souligné l’importance de partir à l’offensive lorsqu’il s’agit de couper ses liens avec l’Union européenne. Dans une interview avec Express.co.uk, M. Gallois a soutenu que ses militants espéraient user de la même stratégie que celle du Brexit Party pour mettre l’Union européenne en difficulté en faisant pression pour que la France quitte le bloc. Il a insisté sur le fait que la menace d’un no deal et sa préparation permettaient à un pays d’aspirer à de meilleures conditions d’entente.

Il a ajouté que le Brexit Party mené par Nigel Farage a été capable de mettre la pression sur l’Union européenne pour cette raison précise, alors qu’il réclamait un Brexit sans accord et demandait une rupture claire avec Bruxelles.

Le scénario du “no deal” est nécessaire pour parvenir par la suite à un accord de sortie plus profitable.

« Ce que vous devez faire le premier jour après le référendum, dit M. Gallois, c’est de mettre la pression. C’est ce que le Brexit Party a fait après avoir compris la nécessité de prononcer le Brexit. »

M. Gallois a aussi mis en avant les bénéfices d’un départ sans accord. Il souligne que le scénario du no deal est nécessaire pour parvenir par la suite à un accord de sortie plus profitable.

« Depuis le premier jour, vous devez préparer votre pays à une sortie sans accord. Vous pouvez utiliser les deux années de négociation dans cette optique. Vous ne pouvez pas partir comme ça en six mois, mais vous voulez que tout soit en place pour votre économie. Vous utiliseriez le temps de la négociation pour préparer votre pays au no deal et vous feriez tout dans l’optique de ce no deal. Vous auriez alors la meilleure main et pourriez voir ensuite ce que l’Union européenne serait prête à vous offrir. »

« L’Allemagne souffrirait bien plus que le Royaume-Uni s’il n’y avait pas d’accord. »

Gallois a ajouté que des fractures se formeraient bientôt entre les États membres si un pays qui espère quitter l’Union européenne peut réussir à partir sans accord.

Selon lui : « Tandis que l’Union européenne agit comme une secte, divers pays en son sein, spécialement l’Allemagne, le pays qui a la plus grande balance commerciale avec la Grande-Bretagne, préfèrent au contraire que tout reste en l’état. Mais d’autres pays pousseraient l’Union européenne à l’obtention d’un accord. À rebours de tout ce que sous-entendait le projet de la peur, par exemple, l’Allemagne souffrirait bien plus que le Royaume-Uni s’il n’y avait pas d’accord. Je pense que, à la fin, ce sera une bonne chose pour lui. »

Boris Johnson et son équipe de négociation pour le Brexit a dit aux entreprises de se préparer à un scénario sans accord au vu des derniers pourparlers. Cependant, après l’échec des discussions, le Royaume-Uni et l’Union européenne se sont accordés pour retourner à la table des négociations dans l’espoir d’assurer un accord.

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