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Un homme politique français lance un sévère avertissement à l’UE : « Vous faites erreur ! »
Traduction du Daily Express, le 4 septembre 2020
Auteur : Martina Bet
JUSTE quelque heures après son retour d’un nouveau voyage à Londres, qui n’a abouti à aucun résultat dans les négociations du Brexit, le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier a lancé une attaque cinglante contre le Royaume-Uni. Lors d’un discours [mercredi 2 septembre] à l’Institut des affaires internationales et européennes, un think tank irlandais, M. Barnier a dit que Londres s’était refusée même aux concessions les plus basiques nécessaires aux pré-conditions d’un accord européen. En particulier, il a parlé de la pêche et des prétendues règles du jeu équitables comme des problèmes les plus sensibles dans les négociations.
Ces dernières semaines, le pessimisme s’est amplifié à Bruxelles quant aux espoirs d’un accord, qui pour M. Barnier doit être atteint d’ici à octobre afin d’être mis en place à la fin de la période de transition du Royaume-Uni, le 31 décembre. En revanche, les négociateurs britanniques disent qu’à moins que Bruxelles ne laisse la voie ouverte à une aide d’État, le Royaume-Uni s’en sortirait bien mieux sans accord.
Le mois dernier, le négociateur en chef du Royaume-Uni, David Frost, a dit que l’UE lui avait expliqué que les négociations ne pourraient plus progresser significativement dans aucun domaine à moins que le Royaume-Uni ne recule et n’accepte « la continuité avec l’aide d’État de l’UE et la politique de pêche ». Downing Street, déterminé en particulier à avoir de la marge sur les subsides d’État pour accompagner la reprise post-coronavirus, affirme qu’il n’en sera rien.
« L’UE a bien plus à perdre avec une sortie sans accord que le Royaume-Uni. »
L’homme politique français et partisan du Brexit Charles-Henri Gallois attaque Bruxelles sur sa manière de gérer les négociations.
M. Gallois, qui a récemment lancé une nouvelle campagne nommée « Génération Frexit », argue que l’UE fait une erreur en refusant de céder aux requêtes britanniques.
Il nous dit : « Je pense que le Royaume-Uni négocie bien. Boris Johnson a fait clairement comprendre qu’il n’accepterait pas un mauvais accord. Et, pour cette raison, je pense qu’ils partiront vraisemblablement sans compromis. L’UE veut punir la Grande-Bretagne de son départ pour que d’autres pays ne suivent pas son exemple. Mais, si vous regardez les chiffres, et en particulier les balances commerciales, l’UE a bien plus à perdre avec une sortie sans accord que le Royaume-Uni. »
M. Gallois ajoute : « Ça ne veut pas dire que le Royaume-Uni ne souffrira pas du tout. Mais, par exemple, l’Allemagne a un excédent commercial de 40 milliards d’euros avec le Royaume-Uni. Vous voyez ? Ils ont bien plus à perdre. Le Royaume-Uni a lui un déficit commercial de 80 milliards de livres avec l’UE. Si l’UE veut faire sauter leurs échanges avec le Royaume-Uni, la balle est dans son camp. »