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Conclusion

« L’euro est un piège mortel » : la sentence est sans appel. C’est un piège économique si nous y restons, c’est un piège politique si nous tentons de le sauver en dépit du bon sens, et c’est un moyen d’abaissement de la France dans tous les cas et sur tous les plans. En sortir doit être la priorité de tout responsable politique digne de ce nom. Aucune politique souveraine et efficace ne peut être conduite dans le cadre de l’euro.

Vincent Brousseau s’est en particulier intéressé aux aspects comptables, techniques et idéologiques de l’euro, sur ce qui fonde sa monstruosité au point de vue monétaire. L’enseignement de Vincent Brousseau est à ce titre capital. En tant qu’ancien économiste au sein de la BCE, son expertise est unique et fait autorité. Il a assisté lui-même à la prise de conscience collective des « sorciers de l’euro » que leur expérience tournait mal. En somme, c’est un initié qui a décidé de parler, de lever le voile sur le mystère et l’opacité dont s’arme la « monnaie unique » pour dominer les consciences et éteindre par avance toute remise en cause de son mérite supposé.

Il n’ignorait cependant rien des effets macroéconomiques désastreux de cette monnaie pour la France : dévaluation interne, stagnation des bas salaires, perte de compétitivité et des exportations, et creusement du déficit commercial de la France. Tout cela se traduisant par des délocalisations, des faillites, des emplois qui disparaissent, une augmentation du coût des prestation sociale et une baisse des recettes fiscales directes (impôts et contributions) et indirectes (consommation). En bref, c’est à un appauvrissement général de la France et des Français et à un affaiblissement de la position française à l’international que nous conduit l’euro depuis vingt ans. Ce phénomène a largement été documenté par d’autres que lui.

Ce qui compte, désormais, n’est plus d’empiler les écrits critiques ou théoriques sur l’euro. Pour quiconque est honnête et soucieux de l’intérêt général, la question est entendue. Ce qui compte désormais est de régler les actes sur les discours, et de répondre à l’urgence : nous libérer de l’euro avant qu’il ne nous détruise. Que nous manque-t-il pour cela ? Seulement le courage de nous en libérer. Et l’envie de montrer par là même aux peuples d’Europe, comme nous l’avons déjà fait par le passé, le chemin à suivre pour leur émancipation. Tel doit être le combat de notre génération.

Récapitulatif

1

L’euro n’est pas une « monnaie unique », mais une « monnaie commune », et plus exactement un éventail de monnaies homonymes liées entre elles par un taux fixe de un pour un sans aucune restriction. Sous l’euro, les monnaies nationales subsistent toujours, en principe.

2

Cette disposition conjuguée aux divergences naturelles des économies nationales crée des tensions insoutenables qui conduisent l’euro à son explosion. Celui-ci repose en effet sur un vice d’origine (une multiplication des banques centrales émettrices de compétences strictement égales) qui rend vaine toute tentative de le réformer. Le problème est donc insoluble.

3

Par bonheur, il est tout à fait possible de quitter l’euro. Plusieurs plans ont été réfléchis à cet effet, aux plus hauts niveaux. Il ne s’agit pas du tout d’une « plongée dans l’inconnu », mais au contraire d’un retour à un état précédent parfaitement classique et banal. Aucun obstacle technique ni juridique n’empêcherait la France de recréer une monnaie nationale en quelques semaines.

4

Le plus grand danger que recèle l’euro est celui des soldes Target qu’il crée entre ses pays membres. Ces soldes se traduisent par des dettes et créances de plusieurs centaines de milliards entre banques centrales de l’Eurosystème.

5

À ce titre, une sortie brutale de l’Italie coûterait à la France 185 milliards d’euros environ. Une sortie brutale de l’Allemagne se traduirait par une très forte inflation dans le reste de la zone. La France ne peut rien opposer à ces sorties, si elles devaient se produire.

6

Une sortie franche de la France ne nous coûterait rien, et ne remettrait pas en cause la stabilité financière de l’ensemble. Avec une sortie concertée de tous les pays ensemble, c’est le scénario optimal.

7

L’Allemagne n’a plus aucun intérêt financier à rester dans l’euro. Elle augmente ses exportations, mais elle dégrade dangereusement le bilan de sa banque centrale. Cependant, elle possède un intérêt géopolitique à y rester pour l’heure : il permet d’assurer sa domination industrielle sur le continent et lui offre une chance de reconquérir les attributs de puissance que sa capitulation de 1945 lui avait fait perdre.

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